Tout savoir sur les revêtements réflectifs Cool Roof.
Généralités
Le toit est la surface la plus exposée d’une construction, pour ce qui concerne l’entrée de la chaleur via le rayonnement solaire. La plupart des activités industrielles, GMS ou logistiques imposent la construction de bâtiments aux toits plats, directement exposés au soleil. Durant la saison chaude, la température de surface peut dépasser les 80°C et causer une hausse importante de la température intérieure.
Protéger sa toiture, c’est prévenir l’usure prématurée du toit et agir concrètement pour le confort ressenti dans le bâtiment. Ajoutons qu’il s’agit de la manière la plus rapide et simple de lutter contre la chaleur, qui réduit en outre le besoin en climatisation.
Un toit plus frais laisse entrer moins de chaleur dans le bâtiment : les coûts énergétiques baissent mécaniquement dans les espaces climatisés, qui nécessiteront une moindre utilisation de la climatisation. Pour quantifier les économies d'énergie et la réduction des factures liée, il faut tenir compte de plusieurs facteurs inhérents au contexte de chaque bâtiment. Précisons toutefois que l’économie peut atteindre 40% des dépenses de climatisation.
Le retour sur investissement procuré par l’application d’une peinture réflective est variable en fonction du type de bâtiment, mais surtout de l’activité qu’il abrite. Plus la consigne de température est basse, plus la peinture réflective aura un impact fort et plus, donc, il y aura d’économies d’énergie.
De la même manière, l’isolation existante du bâtiment a un impact direct sur le gain : plus elle est ancienne et de faible épaisseur, plus l’impact de la peinture réflective sera important. A ce titre, appliquer une peinture réflective peut permettre de repousser les investissements de rénovation. Ceci est d’autant plus vrai que la technologie Covalba protège le toit des agressions et comble les microfissures pouvant s’y former.
Si l’on prend un exemple type du retour sur investissement d’une peinture réflective, un hypermarché devant maintenir une température intérieure de 24°C pourra tabler sur un ROI d’environ 5 ans. Un bâtiment frigorifique, exigeant le maintien d’une température intérieure de 4°C, aura pour sa part un ROI d’environ 2 à 3 ans.
Si l’on parle d’apport de calories par le toit en hiver, le gain est très faible car le soleil est beaucoup plus bas dans le ciel et moins intense. Le chauffage solaire passif aura davantage de chances d’apporter un gain par les fenêtres que par le toit. Ensuite, les journées d'hiver sont plus courtes et l'ensoleillement à la fois moins durable et moins fréquent. Si la toiture est recouverte de neige, la question ne se pose par ailleurs plus.
Ajoutons que la peinture réflective n’aide aucunement à libérer l’intérieur de la chaleur déjà contenue : pas de risque de « fuite de chauffage ». Sa seule action est de limiter l’entrée des calories extérieures.
Avant toute action concrète, il est recommandé de se référer au PLU local pour s’assurer de la faisabilité du projet au regard des règles architecturales de la commune.
En règle générale, les toits plats des bâtiments industriels construits dans une zone d’activité reçoivent facilement l’autorisation de changer la couleur de leur toiture.
Non ! Contrairement à la plupart des revêtements d’étanchéité, l’application de notre peinture réflective CovaTherm ne présente aucun danger pour votre structure. Son faible poids, compris entre 0,8Kg/m2 et 1,2kg/m2, peut être facilement supporté par toutes les toitures existantes.
Une installation photovoltaïque monoface sur une toiture sombre perd en rendement lors de la saison chaude. Les études menées démontrent une augmentation d’environ 10% du rendement pour les panneaux monofaces installés sur un toit plus frais, grâce à une toiture blanche ou végétalisée par exemple.
Quant aux installations photovoltaïques bifaces, leur rendement progressera également de 20% à 25%, grâce à l’action de la peinture réflective qui non seulement réduira la température subie par le panneau, mais réfléchira aussi davantage de lumière vers lui (albedo).
CovaTherm est avant tout revêtement thermo-réflectif et ne constitue pas une solution dédiée à l’étanchéité des toitures : il ne pourra en aucun cas être envisagé d’en faire un élément principal de l’étanchéité de la toiture.
Cependant, le revêtement est épais, élastique et très résistant. Il est capable de reboucher les microfissures jusqu’à 2mm. Son application crée un film continu qui contribue à l’amélioration de l’étanchéité générale en toiture et prolonge la durée de vie des matériaux revêtus grâce à une diminution des contraintes et chocs thermiques.
Une analyse des eaux de ruissèlement a été réalisé par un laboratoire accrédité. L'étude a prouvé qu'il n'y a pas de traces de polluant (ni de PFAS) dans les eaux de pluie provenant d'une toiture couverte d'une peinture Covalba.
Critères techniques
Pour préciser l’importance de l’indice SRI, revenons sur certaines notions fondamentales. La réflectance solaire décrit donc l’aptitude d’une surface à réfléchir le rayonnement solaire pour le renvoyer vers l’atmosphère. Cela concerne la lumière visible comme les rayons invisibles (UV notamment).
La mesure de la réflectance s’exprime en pourcentage : une peinture blanche ayant un pouvoir réfléchissant et que l’on peut trouver dans le commerce pourra réfléchir jusqu’à 75% du rayonnement solaire durant sa période d’efficacité maximale (son usure et les dépôts la noirciront rapidement). La technologie CovaTherm permet pour sa part de réfléchir 94% du rayonnement solaire.
L’émittance thermique représente la capacité d’un matériau à émettre une chaleur auparavant absorbée sous forme de radiation thermique. Plus le pourcentage d’émittance est élevé (indice compris entre 0 et 1), plus la chaleur est libérée. La peinture réflective CovaTherm permettent de renvoyer 88% de la chaleur reçue, permettant ainsi aux surfaces recouvertes de rester fraîches.
L'indice de réflectance solaire est une valeur qui représente la capacité d'une toiture à rejeter la chaleur solaire. Un indice est déterminé par un calcul selon la norme ASTM 1980, qui tient compte de la réflectance solaire et de l’émissivité thermique mesurées.
Les valeurs SRI varient généralement entre 0 et 100, les matériaux particulièrement chauds pouvant atteindre une valeur négative, tandis que les matériaux particulièrement froids dépasseront 100. Attention, le SRI ne s'applique pas aux surfaces verticales comme les murs, en raison de la nature du calcul qui est basé sur une surface horizontale.
Avec un SRI = 119 à l'état neuf et SRI = 118 à l'état vieilli, CovaTherm se positionne comme le revêtement réflectif de toiture le plus performant en Europe.
Tout nos composants sont conformes au règlement REACH et autorisés en Europe, avec aucune substance classée parmi les substances « préoccupantes » identifiées dans REACH.
Entretien et durabilité
La réponse est non ! Notre revêtement blanc pour toiture intègre une technologie qui protège la toiture des intempéries et réduit l’accroche des salissures et empêche le développement de mousses : le système contient un revêtement de finition anti-encrassement et autonettoyant. Une vérification annuelle ainsi qu’un rinçage à l'eau si nécessaire, suffiront à assurer qu’aucun élément perturbateur n’est venu entraver l’action de notre procédé.
Covalba applique une couche de protection de la peinture réflective : la finition CovaTherm Top Coat, dont les propriétés autonettoyantes réduisent l’encrassement dû à la pollution environnante. La toiture reste ainsi bien blanche au fil des années, et conserve donc ses capacités de réflexion du rayonnement solaire.
Nous recommandons néanmoins de prévoir une visite annuelle de votre toiture pour vérifier qu’aucun élément extérieur ne pénalise la parfaite blancheur de la peinture réflective appliquée. Il est en outre recommandé de procéder dans le même temps à un nettoyage à l’eau, visant à évacuer les particules accumulées sur le revêtement et améliorer la performance de la réflexion solaire..
L’installation du système CovaTherm pour toiture réalisé par nos applicateurs certifiés est couverte par une garantie biennale. Elle prend en compte la parfaite adhésion du système sur son support.
Le test de vieillissement accéléré de 4000 heures d’exposition en enceinte QUV (SRI à l'état vieilli) prouve un maintient des performances réflectives identique qu'à l'état neuf.
La couche finale CovaTherm Top Coat (protection aux UV et à l'encrassement naturel) garantit un maintien de la réflectivité jusqu'à 20 ans. Il est recommandé de réaliser un rinçage annuel à l’eau de la toiture.
L'application d'une peinture cool roof de Covalba sur une étanchéité sous garantie n'implique pas de modification structurelle, ni de son usage. Ainsi, la garantie décennale est maintenue.