Travail et fortes chaleurs : Quelle est la température idéale pour vos bureaux ?

Ces dernières années, les épisodes de chaleur se multiplient et augmentent, avec des températures qui dépassent les 42 degrés dans certaines régions. Dans son dernier rapport, Météo France a relevé des épisodes de chaleur arrivant de plus en plus fréquemment au cours de l’été, mais aussi hors saison : l'année dernière, la France a connu une vague de chaleur très précoce en mai et un épisode tardif de chaleur inédit fin octobre.
Or, plusieurs études démontrent que notre productivité, notre capacité de concentration et notre efficacité sont étroitement liées à la température de notre lieu de travail. L’environnement de travail a donc une influence évidente et directe sur le bien-être et l’état d’esprit des collaborateurs d’une entreprise. Une amélioration des conditions de travail peut bénéficier à l’ensemble de l’organisation : ne négligez pas ce levier pour développer à la fois votre chiffre d’affaires et votre image. 

Un enjeu majeur émerge en la matière : l’adaptation du travail au changement climatique. Nous allons le voir, des solutions simples existent. Mais avant cela, on peut se demander s’il existe une température idéale pour travailler. Si oui, comment la trouver et la maintenir dans les bureaux ?

Sommaire

• Les conséquences d’une forte chaleur au travail
• Existe-t-il une température idéale pour travailler ?
• Que dit la loi sur la température maximale dans les bureaux ?
• Nos conseils pour garder le contrôle sur la température des locaux en limitant l’utilisation de la climatisation

Les conséquences d’une forte chaleur au travail

Si les températures élevées peuvent être très appréciées durant les vacances, ce n’est pas toujours le cas lorsqu’il s’agit de devoir se concentrer et de travailler. Parmi les conséquences possible de la chaleur au travail, notons :

Une baisse de productivité

La première conséquence d’une température excessive est une sensation d’inconfort traduisible par un stress physique, ressenti même sur un poste caractérisé par une position assise et immobile. Un collaborateur souffrant de la chaleur ressent une baisse de motivation et des difficultés à se concentrer. 

La chaleur est susceptible d’avoir des conséquences fortes sur la santé : troubles de la circulation sanguine, coups de chaleur pouvant amener à l’évanouissement, déshydratation ou aggravation de pathologies déjà existantes (endocriniennes, cardiorespiratoires ou encore rénales).

À lire sur le sujet : Comment garantir le confort thermique au sein d’une entreprise ?

Un risque accru d’arrêts de travail et un turnover plus important 

La capacité de résistance à la chaleur est propre à chacun, et tout collaborateur peut être victime de la chaleur, de la même façon que d’une maladie ou d’un accident de travail. Les symptômes ressentis par la souffrance due à la chaleur accroissent sensiblement les risques d’arrêts de travail. 

Sur le même sujet : L’inconfort thermique : quels risques et quelles solutions ?

Lorsqu’un collaborateur ou une collaboratrice souffrant de la chaleur, identifie ou interprète de l’inaction de la part de la hiérarchie pour faire en sorte que les conditions de travail soient soutenables, la frustration peut laisser place à un sentiment de démotivation plus large, plus profond et sur le long terme. On constate un turnover grandissant au sein des organisations où la chaleur dépasse le seuil de confort.

Existe-t-il une température idéale pour travailler ? 

Il n'existe pas véritablement de consensus sur la température idéale pour travailler. En revanche, de nombreuses études ont été menées dans plusieurs pays.

Dans une enquête américaine, des travailleurs « en col blanc » déclaraient que l’été, leur productivité chutait de 20 % et que leur niveau de distraction augmentait de 45 %. Le temps passé sur des projets serait, lui, en hausse de 13 %. Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) a calculé que la productivité baisse de 1,5 point par degré supplémentaire au-delà de 15 degrés. Enfin, selon l’Institut national de recherche, au-delà de 33°, « travailler présente des dangers pour la santé ».

Par ailleurs, des chercheurs de Los Angeles et Berlin ont réalisé que la température idéale n’est pas la même pour les femmes et pour les hommes. Les femmes obtiennent de meilleurs résultats aux tests à des températures plus élevées, comprises entre 21 et 27 degrés. Tandis que les hommes sont plus performants en dessous de 21 degrés. Cette étude suggère que la température optimale pour une productivité maximale au travail serait aux alentours de 24 degrés, mais la capacité de résistance à la chaleur et au froid est bien un élément personnel et dépend majoritairement du sexe, de l’âge, et de l’état de santé de la personne.

À lire sur le même sujet : Deux approches pour améliorer le bien-être au travail

Que dit la loi sur la température maximale dans les bureaux ? 

Il n’y a aucune loi imposant une température minimum ou maximum à respecter. L’employeur doit garder à l’esprit qu’en cas de température trop élevée dans les locaux, les collaborateurs peuvent faire valoir leur droit de retrait. 

⚖️ La seule disposition du Code du Travail liée à la température dans les bureaux est l’article R4222-1 lié à la qualité de l’air. Celui-ci prévoit que dans les locaux fermés, l’air doit être renouvelé, pour maintenir l’état de pureté de l’atmosphère dans le but de préserver la santé des travailleurs ainsi que d’éviter les élévations importantes de température, la condensation et les mauvaises odeurs.

Pour avoir des éléments chiffrés sur la température idéale pour travailler, il faut s’orienter vers les travaux de l’Institut National de Recherche et de Sécurité.

Pour l’INRS, travailler dans des températures élevées peut impacter la santé : 

Au-delà de 28 degrés pour un salarié effectuant une activité physique
Au-delà de 30 degrés pour un salarié effectuant une activité sédentaire 

⛔️ Au-delà de 33 degrés, la chaleur dans les bureaux pourrait même devenir dangereuse.

Les obligations de l’employeur 

Si la loi ne donne pas de température minimale et maximale à respecter, l’article L4121-1 du Code du Travail dispose tout de même que l’employeur doit mettre en place les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Donc, de s’assurer que ceux-ci travaillent dans des locaux dont la température n’est pas dangereuse pour leur santé. 

L’utilisation du droit de retrait en cas de fortes chaleurs 

En l’absence de mesures effectives ou en cas d’inefficacité de celles-ci, les collaborateurs peuvent faire valoir leur droit de retrait (Article L4131-1 à L4131-4 du Code du travail) en cas de présence d’un danger grave et imminent. L’appréciation du potentiel risque lié à la chaleur est variable en fonction de la situation.

Pour éviter d’altérer le bien-être de vos collaborateurs lors des canicules, mettez dès à présent en place des moyens simples mais efficaces de prévenir les fortes chaleurs.

Pour en savoir plus sur la prévention des risques en cas de canicule : https://www.gouvernement.fr/risques/canicule

Nos conseils pour garder le contrôle sur la température des locaux en limitant l’utilisation de la climatisation

Pour préserver le bien-être des collaborateurs et limiter l’impact des fortes températures extérieures, il existe différentes solutions, complémentaires à une utilisation raisonnable de la climatisation.

Stores, volets : utilisez-les dès que le soleil tape sur les fenêtres

Le premier réflexe à avoir pour garder la fraîcheur dans une pièce et maintenir la température idéale pour travailler, consiste à obstruer la fenêtre soumise au rayonnement solaire. Tout élément opaque peut suffire, comme un rideau ou un store. Pour une efficacité maximale, un volet ou une persienne sont recommandés : placés à l’extérieur, ils protègent même la vitre : celle-ci reste fraîche et ne transmet pas de chaleur vers l’intérieur.

Évidemment, cette stratégie peut être adaptée au besoin de lumière : il n’est pas bon non plus de travailler dans la pénombre toute la journée. Les rayons du soleil peuvent également être bloqués au moyen de stores bannes, laissant la lumière ambiante entrer de manière tamisée. Un bon moyen donc, de régler la luminosité par la même occasion. Ils permettront en outre de protéger efficacement de la chaleur.

Permettre une bonne aération des locaux aux heures les plus fraîches 

La circulation de l’air est d’une importance capitale pour réduire la sensation d’étouffement liée à une température trop élevée et garder l’énergie des collaborateurs. 

Dans des locaux fermés où le personnel travaille, le renouvellement d’air est obligatoire. Celui-ci peut être mécanique ou naturel. Cependant, un débit minimal d’air neuf par occupant doit être assuré. Les valeurs réglementaires sont définies par l’article R. 4222-6 du code du travail. Pour des bureaux ou locaux sans travail physique, le débit minimal est de 25 m3 par heure et par occupant.

Veillez donc à ce que les fenêtres de votre bâtiment puissent être ouvertes aux heures les plus fraîches, et créez des ouvertures si elles n’existent pas. En revanche, fermez les ouvertures aux heures les plus chaudes. 

Assurez-vous bien que la température extérieure soit inférieure à celle de l’intérieur avant d’aérer, sous peine d’obtenir un effet contre-productif.

Installez des plantes

L’avantage des plantes vertes est qu’elles relâchent la nuit l’humidité emmagasinée durant le jour. Selon le même principe que la rosée du matin qui rafraîchit le jardin, elles permettent aux locaux professionnels d’être plus frais et accueillants le matin.

Gagnez jusqu'à 10 degrés en améliorant l’isolation extérieure sur le toit

L’isolation thermique est essentielle dans la lutte contre la chaleur. Une isolation efficace permet, à elle seule, de résister aux fortes températures et à leurs conséquences sur la motivation et la productivité. 

☀️Grâce à sa peinture réflective Cool Roof, Covalba aide tous les professionnels à performer en préservant les bâtiments, les personnes, les marchandises et l’environnement. 

Et cela, sans avoir à effectuer de gros travaux et sans utilisation supplémentaire d’électricité. 

Le Cool Roof, comment ça marche ?

En renvoyant les rayons du soleil dans l’atmosphère, la peinture réflective blanche les empêche d’être stockés par la toiture et transformés en chaleur, qui se diffuse à l’intérieur de la structure. La chaleur est bloquée : plus besoin de chercher à faire descendre la température au sein du bâtiment. De plus, la couche isolante protège également la toiture d’une usure prématurée et peut même prolonger sa vie d’une dizaine d’années.

En limitant l’utilisation de la climatisation, le Cool Roof contribue également à lutter efficacement contre le réchauffement climatique. C’est d’ailleurs tout l’environnement immédiat du bâtiment qui est rafraîchi, car cette solution concourt par la même occasion à la lutte contre les îlots de chaleur urbains. Allier écologie et économie relève de la responsabilité de chacun d’entre nous, pour bâtir un monde viable pour les générations futures. 

Les peintures Cool Roof Covalba sont les plus efficaces du marché : avec leur indice de réflectance solaire de 95% (SRI 118), elles permettent de gagner jusqu’à 10°C en intérieur. 

C’est une solution simple, qui ne nécessite pas de travaux, ni d’utilisation de l’électricité, et qui permet d’assurer durablement le confort des collaborateurs. Les professionnels peuvent ainsi réduire efficacement et durablement les températures à l’intérieur du bâtiment, les factures d’électricité et la pénibilité des collaborateurs. 

Pour aller plus loin : 

• Fortes chaleurs et canicules, les mesures que doit prendre l’employeur
• Chaleur au travail : obligations et leviers utilisables
  
• Droits et obligations : les informations à connaître en cas de canicule
  
• Chaleur au travail : température maximale autorisée et solutions associées
  
• Température et réglementation : ce que prévoit le Code du Travail
  
• Températures extrêmes, à partir de quel stade un salarié peut-il refuser de travailler ?
  
• Confort thermique au bureau : les recommandations de l’INRS